En
selle sur Idéal des Lacs,
Blandine Floc’h a enlevé
la série Pro,
dimanche à l’Etrier. La
monitrice de la Gourmette,
auteur du seul
double sans-faute a
empoché son premier titre
de championne de
Calédonie. Une belle
récompense pour
« Chonchon » que
l’enseignante la plus
populaire du monde
équestre monte depuis sept
ans.
« J’ai
toujours douté de mes
compétences au point de
vue équestre et je suis
vraiment ravie de ce
premier titre »,
confie Blandine Floc’h,
nouvelle championne de
Calédonie en série Pro. La
série reine du saut
d’obstacles. « Mais
j’ai surtout un
excellent cheval. »
En selle sur Idéal des
Lacs, « Chonchon » pour
les intimes,
qu’elle monte depuis sept
ans, la monitrice de La
Gourmette (27 ans), a
réalisé le seul double
sans-faute dans les deux
manches des finales des
championnats de CSO. Pour
leur part, Thibaut Damas
sur Malbrouk de
Karenga (instructeur des
Haras de Tontouta), et
Reda Seddiqi sur Eros
du Pic (Etrier), ont été
classés dans cet ordre
après barrage.
Encouragée, soutenue,
applaudie, ovationnée par
les nombreux
spectateurs, Blandine
Floc’h, véritable icône
populaire du monde
équestre a été portée par
son public. « Je ne
voulais pas m’aligner en
Pro car j’avais
l’angoisse de la hauteur
et peur de faire mal à
Chonchon. » Il est
vrai qu’à franchir des
obstacles oscillants entre
1,20 m et 1,25 m, la
concentration était de
mise. « Mon cheval me
donne tout et n’a aucune
notion du danger. Il a
une confiance
extraordinaire... »
Pour Blandine, cette
victoire « n’aurait
pas été possible sans le
soutien de ses coaches,
de sa famille, de son
compagnon, de ses amis
et de ses élèves. Un
travail sans relâche
entamé
il y a près de dix-huit
mois. » Une belle
victoire d’équipe
finalement. « Durant
la première manche,
j’étais très
décontractée. Lors de la
seconde
manche, j’ai pris le
départ en dernier.
J’étais stressée, je me
suis
mis la pression. Puis je
savais que je n’avais
rien à perdre et pour la
première fois, j’ai cru
en moi. C’est une très
grande avancée et c’est
peut-être le signe d’une
vraie maturité. »
« Je ne
voulais pas m’aligner
en Pro car j’avais
l’angoisse de la
hauteur »
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